Le choix judicieux des autorités financières compétentes de réguler le secteur de change en encourageant les promoteurs qui désirent ouvrir leurs bureaux dans l’une des régions du pays.
La Banque centrale de Tunisie (BCT) continue à accorder son autorisation pour l’ouverture des bureaux de change pour l’exercice de l’activité de change manuel.
En effet, l’institut d’émission a annoncé avoir autorisé, à ce jour, au profit de 45 candidats l’ouverture de bureaux de change pour l’exercice de l’activité de change manuel, dont 25 sont entrés en activité.
Il convient de souligner que le niveau des achats de devises des bureaux de change pour le mois de juin est passé à 7 millions de dinars, contre 5 millions en mai 2019. Les bureaux de change manuel permettent d’éviter l’encombrement aux guichets des banques et rend cette opération plus fluide.
Marché parallèle
De plus, la généralisation de ces bureaux de change est susceptible de limiter les activités de change dans le marché parallèle qui est actif, notamment dans les zones frontalières et dans les grandes villes y compris la capitale.
Des personnes proposent l’achat et la vente de devises en toute impunité aux passants et à ceux qui désirent se rendre en Algérie ou en Libye. D’où le choix judicieux des autorités financières compétentes de réguler le secteur de change en encourageant les promoteurs qui désirent ouvrir leurs bureaux dans l’une des régions du pays.
Les Tunisiens ont besoin, parfois, d’effectuer des opérations de change, notamment lorsqu’ils envisagent de se rendre dans un pays étranger. L’opération de change est réglementée par un cadre juridique rigoureux. En dehors de l’allocation de voyage, toute personne qui veut acheter des devises doit se soumettre à certaines conditions prévues par la loi. L’objectif est de préserver les ressources en devises et de les utiliser de façon rationnelle.
S. R.
